CONCLUSION
Cette affaire ne va pas
sans ouvrir sur d’autres questions :
Skoazell Vreizh est une association déclarée d’utilité
publique (la cotisation est déductible des impôts)
et qui est subventionnée à ce titre.
Bemdez reçoit-elle des subventions ? Et les associations
que nous avons pu voir graviter autour d’elle ?
Comment expliquer que la presse transmette si volontiers les communiqués
de ces organisations ?
Nous tenons à souligner l’attitude partiale de la presse
locale qui a relayé sans la moindre hésitation les
communiqués des militants nationalistes même lorsqu’ils
étaient injurieux ou diffamatoires mais a tronqué
les communiqués des organisations à l’origine
de l’invitation, refusant ainsi d’informer les lecteurs
sur les raisons de l’annulation de la conférence. Voici
les articles consacrés par la presse régionale à
ce débat. Le journal « Le Télégramme
» a refusé, quant à lui, de publier le communiqué
des associations.
Ouest-France, 9 juin 2003
Ouest-France, 19 juin 2003
Nous avons observé
aussi à cette occasion l’appui apporté à
Bemdez par l’UDB, dans un communiqué agressif signé
de M. Guyonvarc’h, porte-parole de ce parti (ce texte fait
l’objet d’une citation à comparaître pour
diffamation).
Tout en annonçant souhaiter la libre tenue du débat,
le porte-parole de ce parti autonomiste qui se dit de gauche, appuie,
de fait, l’action de Bemdez en versant de l’huile sur
le feu et incitant les militants à plus de haine.
C’est l’illustration exacte de ce qu’écrit
Françoise Morvan dans « Le Monde comme si » sur
le double jeu pratiqué par le mouvement breton. L’Union
démocratique bretonne se dit hostile aux attentats mais défend
les « prisonniers politiques bretons », se dit de gauche
mais défend des militants nationalistes bretons collaborateurs
des nazis comme Roparz Hemon.
Les liens de l’UDB et de Bemdez semblent d’ailleurs
établis à propos de l’action de la « débaptisation
» de l’école Jules Ferry par les militants nationalistes.
Comme l’UDB, Bemdez défend Roparz Hemon.
< http://www.bretagne-online.com/telegram/htdocs/archive/2000/20000521/LOCALES_56_TD/article/art_01070A0602_1147488.htm
> [annexe 8]
Enfin, il est permis
de se demander comment des organisations de défense des droits
de l’homme et des partis tels que les Verts ou la LCR, peuvent
accepter d’être associés à des revendications
comme celles des Comités Anti-Répression et cautionner
la notion de « prisonnier politique breton » pour désigner
des militants inculpés dans le cadre d’attentats. Dès
lors que le fonctionnement des institutions permet à chacun
de défendre ses choix politiques, qui interdit à ces
assassins en puissance de défendre leur cause par le libre
jeu du débat démocratique ? Faudrait-il parler de
« prisonniers religieux bretons » pour les membres de
sectes qui entendent clamer à la face du monde leur certitude
de détenir la vérité sur la Bretagne ?
Le but ne serait-il pas justement d’interdire tout débat
sur les problèmes véritables qu’une poignée
d’extrémistes, mobilisant les media, se chargent de
travestir ? Nous en aurions ici l’illustration.
< http://membres.lycos.fr/manifnaoned/
> [annexe 9]
Au cas où ces
partis et ces organisations manqueraient d’information à
ce sujet, nous les invitons à chercher à voir avec
qui elles sont associées : il nous a fallu peu de temps pour
rassembler les informations que nous donnons ici, et le plus grave
reste encore à constater, à savoir l’appui obtenu
par ces associations par les institutions européennes. Voir,
à titre d’exemple, l’accueil réservé
à Bruxelles à l’une des nombreuses « délégations
bretonnes » (à savoir des responsables de Skoazell
Vreizh) qui se voit affirmer par le ministre, au nom du Parlement
et du gouvernement, non seulement une étrange « solidarité»
mais un « appui inconditionnel au droit à l'autodétermination
politique ».
< http://collectifdefemmes.free.fr/Pages/accueil.htm
> [annexe 10]
On comprend d’autant
mieux l’importance des faits dénoncés dans «
Le Monde comme si », l’urgence d’un vrai débat
sur ce problème et l’acharnement apporté à
le rendre impossible, puis censurer les rares endroits où
la vérité à ce sujet pouvait se faire jour.
POUR LE GROUPE INFORMATION
BRETAGNE
le Comité de Recherche active
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